l'article du Dauphiné Libéré intitulé : La loi Garot contre les déserts médicaux indigne les médecins isérois : “Fouetter un cheval déjà fatigué ne sert à rien”

Le 28 avril 2025, la proposition de loi Garot visant à réguler l'installation des médecins pour lutter contre les déserts médicaux a suscité une vive opposition en Isère. Des représentants du corps médical, dont la Dr Déborah Cadat (vice-présidente du Conseil de l'Ordre des médecins de l'Isère), la Pr Carole Schwebel (vice-doyenne de la faculté de médecine de Grenoble) et la Dr Gaëlle Lunardi (présidente du syndicat MG 38), ont exprimé leur indignation.

Ils dénoncent une mesure coercitive qui déplace la responsabilité de la pénurie médicale sur les praticiens, sans s'attaquer aux causes profondes du problème. La Dr Cadat a déclaré : « On est tous là pour dénoncer un projet de loi [...] qui, en fait, déporte la responsabilité de la catastrophe que vit notre système de santé sur les médecins. » Le Dauphiné Libéré.

 
 

La régulation n'est pas la solution ! 

Nous partageons le même constat : réguler la pénurie n’offrira pas un meilleur accès aux soins, et ne garantira pas un médecin traitant pour chaque patient.
 
 

MG France AURA soutient les internes : non à la coercition !

Mardi 29 avril à Lyon, MG France AURA était présent aux côtés des internes mobilisés contre la loi Garot.
Imposer l’installation ne crée pas de bras supplémentaires : cela pénalise les jeunes médecins et dégrade l’accès aux soins.
Changer d’endroit, ça ne fait pas pousser des bras ! À qui profite cette loi ? Ni aux patients, ni aux soignants.
 
 

Mercredi 12 mars, c'est la journée européenne contre les violences faites aux soignants.

Si vous vous sentez concernés ou solidaires par cette Journée européenne contre les violences faites aux soignants, nous vous proposons, trois affiches à télécharger ici (choisissez celle que vous souhaitez poser sur la porte de votre cabinet ou dans votre salle d’attente).

Aucun médecin ne doit accepter d’être brutalisé, physiquement ou verbalement.

Osons dénoncer, osons porter plainte.

Si vous connaissez des collègues ou confrères ayant été violentés, accompagnez-les dans leurs démarches administratives pour déposer plainte (Ordre des Médecins, gendarmerie...).